Archives de Tag: crise

Vendredi 27 novembre 2009. Dubaï ne peut plus honorer ses dettes

D’après l’agence Bloomberg, l’émirat de Dubaï pointe au 6e rang mondial des Etats les moins solvables de la planète : l’émirat a accumulé 80 milliards de dollars de dettes, soit 70 % de son PIB, dont environ 70 milliards dus par ses entreprises publiques. L’émirat, dépourvu de pétrole, souffre de ses investissements dans trois secteurs en crise : l’immobilier, la finance et le tourisme de luxe. Les prix de l’immobilier se sont effondrés de 47 % en un an. Le gouvernement de Dubaï a demandé à ses créanciers un moratoire de six mois sur ses remboursements. Il reste soutenu par Abu Dhabi, dont les banques viennent d’accorder des bons au Trésor à hauteur de 5 milliards de dollars (après un prêt de 10 milliards de dollars au printemps 2009). Les principales places boursières ont marqué une baisse d’environ 3 % à la suite de cette annonce.

L’une des plus importantes holding de l’émirat et sa filiale immobilière Nakheel, Dubaï World, propriétaire notamment de l’île artificielle en forme de palmier, a demandé à ses créanciers un sursis pour renégocier ses dettes : 59 milliards de dollars. Elle se déclare incapable d’effectuer ses remboursements d’ici le 30 mai.

Dubaï World est dirigée par le sultan Ahmed Ben Sulayem, un proche conseiller du du cheikh Mohammed Ben Rachid al-Maktoum. Après six ans de croissance rapide, l’économie de Dumbaï marque le pas depuis le second semestre 2008. Les banques européennes seraient liées à la dette de Dubaï à hauteur de 13 milliards de dollars.

Références
Dépêches
Reuters sur LesEchos.fr

Articles
Le Figaro :  » L’émirat de Dubaï au bord de la faillite « 
NYTimes :  » Dubai Fund Asks for Stay on Debt Payments « 
WSJ :  » Raining on Dubai’s Day at the Beach « 
BBC :  » Dubai under scrutiny after debt payment delay « 
Le Figaro :  » Les difficultés de Dubaï font plonger les marchés « 
Le Monde :  » L’éclatement de la bulle contraint Dubaï à rééchelonner d’urgence sa dette « 
Les Echos :  » L’émirat confronté à un risque de faillite « 
Le Monde :  » La défaillance de Dubaï ravive la crise financière « 

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Vendredi 6 novembre 2009. Plus de 10 % d’Américains au chômage

Au mois d’octobre, le taux de chômage aux Etats-Unis a grimpé de 0,4 points pour atteindre 10,2 %. C’est la première fois depuis avril 1983 que la barre des 10 % est franchie.

190 000 postes ont été supprimés au mois d’octobre. La baisse des licenciements, 13, 3 % de mois qu’en septembre, est moins rapide que prévu par les experts.

Depuis le début de la récession (décembre 2007 – été 2009, lire l’info du jour du 29 octobre 2009), il y a eu 8,2 millions de suppressions d’emplois, le taux de chômage gagnant 5,3 points.

Références
Dépêches
LeMonde.fr avec AFP
AFP sur Les Echos

Articles
LeFigaro.fr :  » Le taux de chômage dépasse les 10% aux Etats-Unis « 
NYT :  » U.S. Unemployment Rate Hits 10.2%, Highest in 26 Years « 
WSJ :  » October Jobless Rate Tops 10% « 
BBC :  » US jobless rate rises to over 10% « 

Jeudi 11 juin 2009. L’alliance entre Fiat et Chrysler

Les constructeurs automobiles Chrysler et Fiat ont finalisé leur accord, après que la Cour suprême des Etats-Unis eut donné son accord hier mercredi 10 juin 2009. Chrysler, qui avait déposé le bilan le 30 avril 2009 (comme General Motors, le 1er juin, lire l’info du jour du 1er juin 2009), évite donc la liquidation complète.

Une nouvelle société débarrassée d’une partie de sa dette va être créée : Chrysler Group LLC. Elle sera initialement contrôlée à 20 % par Fiat sans que le constructeur italien n’apporte d’argent. Sa participation montera à 35 % sous réserve de réussite d’objectifs prédéfinis à pourra atteindre 51 % à terme. Le gouvernement américain a injecté 9 milliards de dollars en échange de 8 % de l’entreprise. Le reste des parts reviendra pour 55 % à un fond géré par le syndicat des ouvriers de l’automobile (UAW) et à 2 % par le gouvernement canadien.

Fiat fournira à Chrysler l’accès à ses technologies, notamment pour les voitures de petite taille et les moteurs.

Références
Dépêche
AFP sur La Croix

Articles
WSJ :  » Fiat Closes Deal With Chrysler « 
Le Figaro :  » Fiat s’empare officiellement de Chrysler « 
Les Echos :  » CHRONOLOGIE. Fiat/Chrysler : la saga d’une union forgée dans la douleur « 

Lundi 1er juin 2009. General Motors a déposé le bilan

Le constructeur automobile américain General Motors (GM) a déposé le bilan aujourd’hui 1er juin 2009. C’est la troisième plus grosse faillite après celle de Lehman Brothers en 2008 et WorldCom en 2002. General Motors a accumulé près de 100 milliards de dollars de pertes en quatre ans. Le constructeur aurait aujourd’hui environ 173 milliards de dollars de dettes pour 82 milliards de dollars d’avoirs.

Débute maintenant une procédure de redressement judiciaire de deux à trois mois durant laquelle l’entreprise va se restructurer à l’abri de ses créanciers. Elle débouchera sur la création d’une nouvelle société, contrôlée à 60 % par l’Etat américain et à 12 % par le Canada. Les créanciers détenteurs d’obligations recevront 10 % du capital. Et rien pour les actionnaires actuels. Une deuxième entité sera créée pour grouper les dettes et les unités devant être vendues ou fermées. L’Etat américain, qui a déjà injecté 20 milliards de dollars, va en ajouter 30 de plus. L’Etat canadien et le gouvernement de l’Ontario (où GM possède de nombreuses usines) apporteront pour leur part 9,5 milliards de dollars.

General Motors ne va donc pas disparaître, mais la restructuration entraînera la suppression de 21 000 emplois, le maintien de seulement quatre marques (Cadillac, Chevrolet et GMC, et Buick sur le marché chinois) les autres (dont Pontiac, Saab, Vauxhall, Saturn, Hummer) devant être vendues ou démantelées, la fermeture de 16 des 47 usines et celle de la moitié des 6000 concessionnaires. Le syndicat des ouvriers de l’automobile (United Auto Workers) a accepté le plan et s’est engagé à ne pas faire la grève jusqu’en 2015 en échange de 17,5 % du capital.

Fondé en 1908, GM fut pendant 77 ans et jusqu’en 2007 le plus gros constructeur automobile au Monde. Il détenait 45 % du marché en 1980 contre seulement 22 % en 2008. Cette année-là les ventes mondiales ont chuté de 9,37 à 8,3 millions de véhicules et les pertes se sont montées à 31 milliards de dollars. GM emploie aujourd’hui 92 000 personnes aux Etats-Unis et est responsable d’un demi-million de retraités.

La filiale allemande Opel va être par ailleurs reprise par l’équipementier canadien Magna et des partenaires russes.

Références
Dépêches
LeMonde.fr avec AFP
LeFigaro.fr avec AFP
LeMonde.fr avec AFP
LeFigaro.fr avec AFP

Articles
RFI :  » General Motors va déposer le bilan « 
Le Monde :  » L’Etat américain pilotera le redressement de General Motors « 
NYT :  » Bankrupt G.M. Says It Owes $172 Billion « 

Mardi 24 mars 2009. Le nouveau plan américain contre les  » actifs toxiques « 

Le secrétaire d’Etat américain au Trésor Timothy Geithner a dévoilé hier lundi 23 mars 2009 son plan pour racheter les  » actifs toxiques  » des banques. Ce plan associe l’Etat et des investisseurs privés (PPIP ou Publi-Private Investment Program) :
– le Trésor va consacrer entre 75 et 100 milliards de dollars de fonds publics (issus du plan de sauvetage du secteur bancaire de 700 milliards de dollars approuvé en octobre par le Congrès)
– des investisseurs privés (fonds spéculatifs, firmes à capital-risque, fonds d’épargne retraite) devront apporter au moins 500 milliards de dollars.
A terme le plan devrait pouvoir racheter jusqu’à 1000 milliards de dollars d’actifs.

Pour inciter les acteurs privés à investir, ceux-ci bénéficieront de prêts à taux réduits et de garanties de la Réserve fédérale ainsi que de la Federal Deposit Insurance Corp (une agence gouvernementale de dépôts bancaires). Le gouvernement fédéral pourrait ainsi participer jusqu’à 80 % du financement dans certains cas. Les acteurs privés doivent être désignés avant le 1er mai.

Les rachats doivent concerner d’une part les prêts douteux accordés à des banques, et, d’autre part, les titres adossés à des actifs immobiliers Le prix de rachat sera fixé au cours d’enchères entre les acteurs privés. Si le plan réussit, les plus-values seront partagées entre les investisseurs privés et l’Etat.

Ce plan est le troisième envisagé par les Etats-Unis, après le plan Paulson (du à Henry Paulson le prédecesseur Timothy Geithner) (lire l’info du jour du 6 octobre 2008 et du 13 novembre 2008) abandonné faute de pouvoir évaluer la valeur de rachat des actifs, et du premier plan de Timothy Geithner, présenté en février dernier et jugé trop complexe.

Références

Dépêches

LeMonde.fr avec AFP
LeJDD.fr avec Reuters

Articles
La Croix :  » Washington présente un plan pour isoler les actifs toxiques « 
Le Figaro :  » Crise : pourquoi la stratégie américaine reste floue « 
BBC :  » US unveils $1tn toxic asset plan « 
RFI :  » Le fonds pour racheter les crédits toxiques rassure les marchés « 
IHT :  » With more details, Geithner and his plan get warmer reception « 

Document
Le plan américain

Vendredi 20 mars 2009. Deuxième grande journée de grève en France, sans effet.

Vendredi 20 mars 2009. Deuxième grande journée de grève en France, sans effet.

Hier jeudi 19 mars, 3 millions de personnes ont participé à un total de 213 manifestations selon la CGT (entre 85 000 et 350 000 à Paris selon les sources), soit 100 000 de plus que le 29 janvier 2009 (entre 65 000 et 300 000 à Paris). Selon la police : 1,2 million de personnes, contre 1,08 million en janvier. Les salariés du privé se sont mélangés avec ceux du public (majoritaires) dans les cortèges. Les revendications étaient nombreuses : hausse des salaires, suppression du bouclier fiscal, lutte contre la précarité de l’emploi, protection du pouvoir d’achat, retrait de la loi sur la réforme de l’université, etc.

Environ 30 % des enseignants auraient cessé le travail selon le ministère de l’éducation. La grève dans la fonction publique a cependant été moins suivie qu’en janvier : 25,9 % contre 31,7 % de grévistes. Les transports n’ont été que très peu affectés. Dans les grandes entreprises privées il y a eu entre 1 % (PSA) et 24 % (EADS) de grévistes.

Le gouvernement français a affirmé qu’il ne répondra pas aux demandes des syndicats quant à un second plan de relance (après celui de décembre 2008 d’un montant de 26 milliards d’euros), par la voix du premier ministre François Fillon, du ministre du travail et des relations sociales Brice Hortefeux et du conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino. Après la manifestation du 29 janvier, le président français avait accordé des baisses d’impôts et des aides aux ménages les plus défavorisés, pour un montant total de 2,6 milliards d’euros.

Selon un sondage de l’institut IFOP, 78 % des Français soutenaient les grévistes, la résultat le plus élevé depuis dix ans.

Références
Dépêches
AFP sur Libération
AFP sur Libération
LeFigaro.fr avec AFP

Articles
LeJDD.fr :  » Le gouvernement ignore la grève « 
IHT :  » Millions strike in France in 2nd recent work stoppage « 
RFI :  » Mobilisation massive pour l’emploi et les salaires « 
Le Figaro :  » Moins de grévistes
et plus de manifestants « 
La Croix :  » Journée du 19 mars : les syndicats ont refait le plein dans la rue « 
Le Monde : Infographie  » La carte des manifestations en France « 

Mercredi 18 mars 2009. Vers la liquidation d’AIG

Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a annoncé hier travailler sur la liquidation d’AIG (American Internation Group Inc.).

L’ex-première compagnie d’assurance mondiale avait essuyé l’année dernière la perte la plus élevée jamais enregistrée par une société américaine : 99,3 milliards de dollars. Elle a bénéficié de quatre plans d’aide de l’Etat d’un montant total de 173 milliards de dollars en échange desquels l’Etat américain est devenu détenteur de 79,9 % du capital de l’entreprise. Le soutien de l’Etat s’expliquait par l’opinion selon laquelle l’institution est trop importante dans le système financier mondial pour disparaître sans entraîner des conséquences désastreuses pour des banques comme pour des collectivités locales. Le week-end dernier, il a été révélé que l’assureur avait ainsi versé 90 milliards de dollars à différentes banques, dont 12,9 milliards pour Goldman Sachs et 11,9 milliards pour la Société générale, au titre d’assurance de risque de crédits.

L’opinion américaine est désormais opposée au sauvetage de l’assureur, notamment depuis qu’elle a appris que ses responsables ont touché des primes importantes en pleine crise financière, pour un montant total de 165 millions de dollars. Timothy Geithner a annoncé que ces primes devront être remboursées.

Références

Dépêche
AFP sur Libération

Articles
RFI :  » L’assureur AIG devra rembourser ses mégaprimes « 
WSJ :  » Hedge Funds May Get AIG Cash « 
Le Figaro.fr :  » Le Trésor américain va procéder à la liquidation d’AIG « 
Le Figaro :  » AIG a été piégé par des produits financiers complexes « 

Jeudi 18 décembre 2008. Le taux directeur américain au plus bas

La Réserve fédérale américaine (Fed, Federal Reserve System) a ramené son taux directeur à un niveau historiquement bas : de 1 % à une fourchette de 0-0,25 %. Elle a également indiqué qu’elle allait procéder à des achats massifs de titres hypothécaires (500 milliards de dollars de crédits immobiliers titrisés et plus de 200 milliards de titres adossés à des crédits à la consommation). L’objectif est de rendre le crédit le plus accessible possible pour les ménages américains.

Cette décision a été prise dans un contexte de baisse des prix (plus forte baisse des produits à la consommation depuis 1947 avec -1,7 % en un mois, et inflation en rythme annuel passée de 3,7 % en octobre à 1,1 % en novembre) et de perspective de récession.

Le 4 décembre dernier, la Banque centrale européenne avait ramené son taux de 3,25 % à 2,5 % et avait indiquer s’arrêter à ce niveau pour l’instant.

Références
Dépêches
AFP (sur le site de Libération)
LeMonde.fr avec AFP et AP

Articles
La Croix : « La Fed a-t-elle eu raison de baisser ses taux ? »
Le Figaro : « Le pari de la Fed 
pour relancer l’économie »
RFI : « Crédit quasi gratuit pour les banques »
LeJDD.fr : « La Fed « joue le tout pour le tout » »
Le Monde : « La baisse des taux de la Fed n’aura « pas de répercussion immédiate sur le coût du crédit » »

Lundi 15 décembre 2008. Madoff : la plus grosse fraude financière de l’histoire

Bernard Madoff, ancien président du Nasdaq, a avoué être à l’origine d’une fraude chiffrée à quelque 50 milliards de dollars. Un montant sans précédent. L’homme s’est rendu à la justice et risque une peine maximale de 20 ans de prison ainsi qu’une amende de 5 millions de dollars. Il a été remis en liberté contre une caution de 10 millions de dollars.

Bernard Madoff a créé une société d’investissements baptisée Madoff Investment Securities, selon un  » montage Ponzi « , du nom du premier homme à l’avoir mis en place dans les années 1920, Charles Ponzi. Il s’agit d’une arnaque dans laquelle on promet des hauts rendements (plus de 10 % ici) qui sont en fait rémunérés par les fonds apportés par des nouveaux souscripteurs. L’effondrement de la société est une conséquence de la crise financière : de nombreux fonds spéculatifs ont cherché à récupérer leurs mises, mises que la société ne possédait plus.

L’arnaque durait depuis une vingtaine d’années. Les victimes sont des clients de banques dont les fonds ont été investis par des fonds spéculatifs et des banques qui ont elles-mêmes investi dans ces fonds. Les banques du monde entier sont touchées par l’affaire, et en premier lieu l’Espagnole Santander (3,1 milliards de dollars) et la Britannique HSBC (1 milliard de dollars).

L’entreprise a fait l’objet de plusieurs enquêtes, en 1992, 2005 et 2007, par l’autorité américaine de régulation des marchés (la SEC, US Securities and Exchange Commission) mais celles-ci n’ont jamais abouti. Bernard Madoff était très respecté dans le milieu de la finance, et mettait en avant le caractère  » éthique  » de ses investissements.

Références
Dépêches
AFP (sur LePoint.fr) : 3 questions sur l’affaire Madoff
LeMonde.fr avec AFP et Reuters
20Minutes avec AFP : Affaire Madoff: qui a perdu quoi

Articles
La Croix :  » L’escroquerie géante de Bernard Madoff « 
Le Figaro :  » L’incroyable escroquerie
d’un ex-dirigeant du Nasdaq « 
Le Figaro :  » Bernard Madoff : l’escroc mondain « 
Challenges :  » Comment l’affaire Madoff est arrivée « 
Le Monde :  » Bernard Madoff, l’homme aux investissements « de haute éthique » « 
Rue89 :  » Affaire Madoff : pourquoi l’arnaque aurait pu être évitée « 
Le Monde :  » Fraude Madoff : un scandale financier à 50 milliards de dollars « 
Le Journal des finances :  » Le coût financier et moral de l’affaire Madoff « 
IHT :  » From Paris to Tokyo, more Madoff victims emerge « 
IHT :  » Factbox: Who was exposed to Madoff? « 

Lundi 13 octobre 2008. Plan de crise dans la zone euro

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro ont présenté dimanche à Paris un plan pour faire face à la crise du système bancaire :

• Les Etats assureront les banques qui accepteront de se prêter de l’argent à nouveau (nouveaux prêts de moins de cinq ans réalisés avant le 31 décembre 2009).
• Ils contribueront à la recapitalisation des banques en difficulté afin de leur éviter la faillite
• La Banque centrale européenne prendra en garantie davantage de créances, en échange d’opérations de refinancement.

Vendredi, les pays du G7 (Etats-Unis, Allemagne, Japon, Grande-Bretagne, Canada, France et Italie) avaient décidé de permettre aux banques de lever des capitaux publics et privés pour empêcher les faillites et réouvrir les crédits.

Chaque pays annonce aujourd’hui les sommes qu’il mettra en jeu :
France : 320 milliards pour garantir les prêts bancaires et 40 milliards pour les recapitalisations.
Allemagne : respectivement 400 milliards et 80 milliards.
Espagne : 100 milliards d’euros pour les prêts (pas de recapitalisation)
Autriche : 85 et 15 milliards
Grande-Bretagne : dans un premier temps 46,6 milliards dans le capital de trois banques.

Dans le même temps, la Commission européenne a reconnu que l’élimination du déficit public des pays de la zone euro à l’horizon 2010 sera difficile à tenir. La France a obtenu un report jusqu’en 2012.

Références
Dépêches
AFP (sur Google)
LeMonde.fr avec AFP
AFP (sur le site des Echos)
Les Echos
AFP (sur le site des Echos)

Articles
Le Monde: " Les cinq mesures-clés européennes "
Libération : " Les Quinze en rang d’Union "
Le Monde : " Le G7 et l’Eurogroupe redonnent espoir aux marchés "
Le Figaro : " Crise bancaire : un plan choc pour rétablir la confiance "