General Motors a décidé hier mardi 3 novembre de conserver sa filiale Opel (Vauxhall au Royaume-Uni). D’après un accord conclu mi-septembre, celle-ci devait être vendue à 55 % à l’équipementier canado-autrichien Magna avec le soutien de la banque russe Sberbank et le groupe automobile Gaz. L’Américain prévoit de supprimer 10 000 postes dans une entreprise qui en emploie quelque 50 000 en Europe (la moitié en Allemagne, puis en Espagne, en Belgique, en Pologne et au Royaume-Uni). A terme, General Motors veut réduire de 30 % des coûts de fonctionnement d’Opel.
Le gouvernement allemand avait soutenu le rachat d’Opel par Magna et avait accordé un prêt de 1,5 milliard d’euros à General Motors. Il reste 900 millions à restituer, ce que General Motors s’est engagé à faire. Le plan de reprise devait assurer la pérennité des sites de production européens et notamment des sites allemands.
Ce revirement s’explique par la reprise des ventes de General Motors aux Etats-Unis et par son souhait de conserver le site laboratoire du groupe de Rüsselsheim (Hesse) où des recherches avancées ont été menées sur les véhicules hybrides.
Références
Dépêches
LeMonde.fr avec AFP
Articles
Le Figaro : » General Motors renonce à céder Opel «
La Croix : » GM inflige un revers cinglant à l’Allemagne «
Les Echos : » Le revirement de GM sur la vente d’ Opel déclenche l’ire du gouvernement allemand «
Les Echos : » Le surprenant épilogue d’une stratégie illisible «
LeJDD.fr : » Opel: Les raisons d’une volte-face «
NYT : » G.M. Decides to Keep Opel, Its European Unit «
NYT : » Germans Angry Over G.M. Decision to Keep Opel «
WSJ : » GM May Save an Opel Plant «
Les Echos : » Chronologie : le long feuilleton Opel «